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Communication prénatale

L'arrivée d'un enfant est un moment important pour trois personnes principales. La triade père-mère-enfant. Pour qu'une naissance puisse être harmonieuse et bien vécue par chacun, il est indispensable que chacune de ses trois personnes soient entendues et comprises. Ici sur terre lorsque trois personnes travaillent sur le même projet, elles discutent, réfléchissent, échangent, s'expriment sur ce qu'elles pensent et ce qui est important pour eux. Pour la naissance c'est identique mais notre société par ignorance et manque de transmission en a fait un moment où : Papa met la graine, maman porte et tout les deux attendent que le bébé arrive et pousse son premier cri. Et pourtant c'est bien plus que cela. C'est un voyage, qui se vit intensément déjà même avant la conception. Votre enfant est là depuis toujours et encore plus depuis que vous le projeter et encore plus depuis que vous le porté. Faites lui une place car il est là, rajouter lui une chaise à votre table car il est là est partage vos repas, il s'imprègne de votre vie, de l'ambiance car bientôt il vous rejoindra physiquement. Son petit corps est en préparation alors il ne peut pas encore venir mais il est là, et...il a besoin de vivre des choses avec vous papa et maman et avec votre famille. Il a tant de chose à partager et à vous apprendre. Il est un membre unique et tout comme maman et papa un membre nécessaire au bon déroulement de la naissance et de l'accouchement car celui qui arrive c'est lui!

J'ai suivi Sophie et Gaël alors qu'ils attendent leur deuxième enfant. Une naissance prévue à la maison après un premier accouchement à l'hôpital. La grossesse de Sophie se passe bien, elle entame aujourd'hui ces dernières semaines de grossesse. Le terme est prévu pour le 17 mai.
Sophie est venue plusieurs fois en séance à mon cabinet. Avant la grossesse et au début de celle-ci, dans le but d'avancer sur son chemin personnel et de nettoyer certains blocages en vue de la naissance.

Alors qu'elle entre dans sa 38ème semaine Sophie m'écrit pour me parler de ses douleurs au bassin qui l'empêche de bouger, parfois même de marcher.
Ce peu de mobilité l'inquiète pour l'accouchement. Avec la permission de Sophie, de son mari et du bébé j'ouvre donc un canal de communication pour que chacun puisse me faire parvenir ce qu'il a envie de partager afin que je puisse le transmettre.
Le soir même le bébé de Sophie en profite pour s'exprimer. Nous somme le 1er mai, et ce soir là, le bébé nous parle de sa préconception.

Nadja : Dans quel état d'esprit étiez vous avant de concevoir ce deuxième enfant?

Sophie : Eh bien on en parlait mais pas forcément pour tout de suite...D'ailleurs on venait tout juste de retrouver un équilibre à trois.

Nadja : En fait vous n'avez pas confirmé vouloir un enfant, vous avez plutôt laissé faire les choses.

Sophie : oui c'est juste on a pas vraiment fait de choix. On en parlait et la vie a fait que et cela nous allait très bien.

Nadja : Je viens de recevoir une image très forte. Tu sais que pour qu'il y aie conception il faut que trois personne disent OUI. Toi, ton mari et la petite lumière qui vous attendait là-haut? Et bien imagine toi que c'est comme si toi et ton mari aviez le dos tournez au bébé quand vous avez dit OUI.

J'ai durant la réception des messages, la sensation que le bébé est tourné vers les étoiles, ce qui me parle terriblement vu qu'il cherche à tourner le regard dans la même direction que ses parents pour ne plus (comme à sa conception) se sentir derrière. Bien sûr cette position n'est pas idéale pour naître et pour la maman qui souvent peut ressentir de grosses douleur dans le dos et le bassin, comme Sophie.

Sophie : Eh bien là je me sens désemparée car même si pour lui dire oui on lui tournait le dos et bien je ne sais que faire maintenant. On le voulait cet enfant.

Nadja : Il n'y a pas de culpabilité à ressentir, le bébé c'est imprégné de cette image de façon très forte, c'est son ressenti. Allons voir de quoi il a besoin.

Sophie et Gaël effectueront au calme tout les deux le soir un petit exercice, un petit rituel afin de permettre au bébé de se sentir accueilli. Ils lui diront une petite phrase pour aider le bébé a avancer sur son petit bout de chemin. (Nous sommes fiable et impliqué et voulons être face à toi)

Sophie : avant d'effectuer l'exercice: je suis mal et découragée Le bébé lui répond: Je suis heureux que tu entendes ce que je voulais te dire. Ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin d'être prêt pour une naissance à la hauteur de ce que tu m'as préparé.

Nadja : oh quel beau message, je suis heureuse d'avoir l'honneur de te le transmettre, jolie maman

Sophie : Oh merci. Tu sais, j'ai peur qu'il soit mal tourné et que je n'y arrive pas.

Nadja : Ton enfant est visiblement très conscient de tout ce que vous avez mis en place pour lui permettre une arrivée en douceur et naturelle alors de son coté il met tout en oeuvre pour être comme vous dans les meilleures dispositions possible.

Sophie : J'ai tellement rêvé d'une si belle naissance, que ça foire ou que j'ai si mal que je ne supporte pas ou que ça ne démarre pas seule...

Nadja : je crois que tu fais fausse route. Ton bébé n'a pas exprimé tout ça pour que tu remettes en question tes capacités de mère. Il s'exprime pour justement participer à cette naissance. Il apporte sa pierre à l'édifice, alors ne détruit pas le mur pendant que lui le construit. C’est loin d'être facile, je le comprends mais lâche cette culpabilité, le bébé n'en a pas besoin. C’est lui qui a été touché que vous viviez ce moment de préconception comme ça, c'est pas vous qui avez fait faux!

Parfois, on est touché par un événement ou par des paroles alors que notre conjoint, voisin ou autre ne l'est pas, c'est ainsi. Le bébé le sait et souhaitait juste qu'on lui donne la main pour passer par dessus ses émotions emprisonnantes.

Sophie : Ok je comprends mieux.

Le bébé lui répond : Merci maman

Nadja : Tu es chanceuse combien de maman on la chance de recevoir ce genre de message de leur bébé à quelques jours de la naissance?

Sophie : Je me rends bien compte de la chance que j'ai! Merci

8 mai

Sophie est à nouveau bloquée au niveau du bassin. Elle ne peut plus marcher, chaque mouvement est un calvaire.

Sophie : J'ai l'impression d'avoir huitante ans, je peux à peine bouger les jambes...

Nadja : Quel est le premier mot auquel tu penses quand je te dis naissance?

Sophie : Douceur

Nadja : D'accord, je te propose un soin à distance et je verrais si quelqu'un s'exprime.

Je ressens un manque d'ancrage. Sophie à la tête dans les nuages et pas assez sur terre. La vertèbre qui bloque cette maman est la 4ème lombaire. Dans la symbolique la 4ème lombaire signifie une difficulté à rester dans la réalité, représente quelqu'un qui reste dans un monde imaginaire ou tout peut être contrôlé. Je ressens également une émotions: besoin de reconnaissance.

Nadja : Le message de l'univers aujourd'hui est le suivant: Arrête de penser ACCOUCHEMENT et tout ce qui va autour quand tu penses à cette naissance, pense plutôt UNION D'AMES. Tu te demande sans cesse comment ça sera, tu reste dans l'imaginaire.

Pour le soin, je conseille à Sophie d'enfiler une paire de chaussette noire (le noir est une bonne couleur pour l'ancrage et les pieds sont notre premier lien au sol)

Nadja : Essaie de sentir sous tes pieds des racines qui t'ancrent au sol. Comme si tu étais un arbre. Un bel arbre avec un petit hibou qui dort en son centre.

Après le soin

Nadja : Je te conseille de boire abondamment. Comment te sens tu ?

Sophie : Mieux merci

Nadja : Soit juste dans le ressenti et vis intensément ces derniers moments avec juste ton premier enfant. Regarde le jouer, partagez, faites des jeux avec le jambes et les pieds. Jeux du goût, danser, chanter, dessiner, enfin tout ce qui utilise ton corps dans la réalité. Amusez-vous

Sophie : Je vais essayer, d'accord. En tout cas je peux déjà mieux me déplacer, suis impressionnée.

Nadja : Tu peux être impressionnée quand tu vois tout ce dont tu es capable! Le changement c'est toi qui le crée, pas moi. Super, laisse la vie te traverser de haut en bas. Croque la vie et imagine toi être cet arbre. De profonde racines et il profite de tout: la fraicheur de la terre, le vent sur ses feuilles, le soleil qui lui réchauffe l'écorce. Prends le temps de ressentir ton corps dans l'espace, touche ton enfant, le sol, les matières, les chaleurs et aime la vie.

10 mai

Sophie me demande de voir si quelqu'un a quelque chose à dire, elle est visiblement tracassée. Durant cette communication plus personne ne parle des précédentes choses exprimées, visiblement quelque chose à bougé et il n'est plus nécessaire de les retravailler. Il est par contre important de les garder dans un coin de l'esprit car rien n’est acquis. Ce jour là c'est le bébé qui s'exprime. Il parle juste d'un besoin. Besoin d'être rassuré. Il a peur d'oublier ces moments. Il a peur que les souvenirs de là d'ou il vient et les souvenirs in-utéro s'effacent.

Sophie : Oh c'est si bien que ça mon utérus?

Nadja : Certainement, mais au delà de ton utérus c'est tout le souvenir de "là-bas", vu qu'il va naître "ici". Pourrais tu peut-être le rassurer, lui expliquer que s'il reste bien connecté à lui même il n'oubliera pas. Peut-être pourrais tu l'aider à se souvenir lorsqu'il sera là? Sophie: Oui c'est évident.

Ce jour là j'enverrai à Sophie un peu de reiki. A Sophie mais également dans sa maison qui sera le lieu ou va naître ce bébé.

12 mai

Je ressens à nouveau la nécessité d'une communication. Gaël, le mari de Sophie ressent visiblement un petit inconfort. Une tristesse, comme un nostalgie concernant la vie à trois. La symbiose de cette vie qui va être bousculée et ça le travaille.

Sophie : Oh ça c'est important, nous allons en parler.

Nadja : Super. A cet instant je ressens pour toi un besoin de t'isoler. Quelque chose se prépare ou se met en mouvement.

Sophie : C'est vraiment drôle, à l'instant je pensais que j'allais aller dans la chambre du bébé sur mon fauteuil un  moment.

14 mai

Le bébé transmet un besoin. Il dit: j'ai besoin de naître

16 mai

Nadja : Souhaitais tu encore terminer quelque chose dans ta maison avant la venue du bébé? Je ressens un besoin de terminer quelque chose mais je ne sais quoi exactement.

Sophie : Non rien, j'ai tout terminé. La seule chose que je disais à Gaël c'est que je souhaitais retirer les jouets des enfants du salon car ils me gênent.

Nadja : Cela à l'air insignifiant mais si le message me parvient c'est que c'est vraiment important pour toi.

17 mai

Sophie : Que manque t'il a ton avis pour qu'il naisse? Je n'en peux plus, je suis fatiguée.

Nadja : Je n'en sais rien. Tout est là, personne ne souhaite partager quoi que ce soit. Mais j'ai le sentiment qu'en fin de grossesse, la femme et le bébé passe par une sorte de folie. C'est parfois si long et difficile pour la maman et si étroit pour le bébé qu'ils ont la sensation que jamais tout ceci ne se terminera. Une douce folie souvent nécessaire pour être prêt à la naissance.

Sophie : Chez moi, le stade de la folie est bien largement dépassé. J'ai l'impression que je ne vais jamais accoucher.

Nadja : ton bébé évoquait il y a plusieurs jours le besoin de naître. Je crois que lui aussi à cette impression.

19 mai

Sophie à dépassé son terme de deux jours. Elle est impatiente. Et a du mal à comprendre ce qu'il manque à ce bébé. J'essaie de l'aider à patienter en se mettant à la place de son bébé. Nous ne savons pas, ce qu'il fait et ce qu'il doit encore faire. Nous ne sommes pas à sa place. Sophie elle pense que tout es là et elle me répète qu'elle ne comprend pas.

Le bébé lui répond : Physiquement mes poumons ne sont pas encore au top, j'ai besoin d'encore un peu de temps.

Sophie : Tiens, pourtant je suis à Terme+2

Nadja : Oui comme quoi!Il a l'air de dire que pour lui même un jour c'est immense. C'est ok pour toi?

Sophie : Oui sauf que du coup l'autre jour il disait: j'ai besoin de naître et aujourd'hui il dit qu'il est pas prêt. Suis un peu embrouillée du coup.

Nadja : je crois que c'est absolument dans le processus de la naissance.  A la fin, le bébé est tellement à l'étroit qu'il n'en peux plus mais il doit tenir jusqu'a être vraiment prêt. C'est un peu cette idée de folie dont je te parlais. Cette idée que l'on (femme, bébé et parfois l'homme) se retrouve dans une spirale folle ou on sait que l'on doit faire quelque chose, vivre quelque chose mais que c'est insoutenablement difficile. Durant la naissance (aussi juste avant et juste après) tout ce qui est vécu est au summum de la folie: les douleurs, les émotions, les sensations...etc...

Il y a encore aujourd'hui un message du bébé pour Gaël: il lui dit : Tu sauras!

Sophie : Mais concernant quoi, qu'es ce que je lui dit? Juste ça ?

Nadja : Oui, le bébé ne souhaite pas en dire plus, ce n'est pas nécessaire. Tu peux juste lui dire que c'est quelque chose qui concerne le moment ou le bébé sera né.

Sophie : ça y'est j'ai transmit. Gaël m'a dit qu’il ne sait pas pourquoi le bébé a dit ça mais quand il est parti il avait un gros sourire aux lèvres. C'est Incroyable! Je crois que le message est passé et qu'il a bien été compris.

20 mai

Sophie : Dis, peut tu demander si c'est ok que j'aille me faire masser et chez l'acupunctrice.

Nadja : Bien sûr! Alors...hi hi hi je ris, j'ai posé la question pour tes deux rendez vous. J’ai demandé au bébé: es-ce ok pour le rendez chez pour le massage: il me répond oui! Et pour l'acupunctrice? Il répond oui. Pour vérifier je repose la question. C'est donc ok pour toi ces deux rendez vous? Il me dit que non. Tiens? Cette conversation est d'une finesse et d'une justesse incroyable. Ton bébé m'explique que l'acupuncture ce n'est pas pour lui mais pour toi et que le massage est pour lui.

Sophie : Moi qui pensait allé chez l'acupunctrice pour l'aider à venir...

Le bébé lui répond : Je n'en ai pas besoin mais toi ça te fera du bien....

4h plus tard Sophie m'écrit:

Le cocktail massage et acupuncture m'a complétement détendue...

21 mai

Sophie: Notre petit Ludovic nous a rejoint cette nuit...

Le 21 mai Sophie mettra au monde le petit Ludovic chez elle entourée des siens et de leur amour. Elle m’en parlera peu de cet accouchement car je crois qu’il n’y a rien à en dire, c’était la vie et c’était beau !

Que l’on parle d’un accouchement à domicile, en maison de naissance ou même à l’hôpital en fin de compte on accouche tous au même endroit : dans notre cœur, au plus profond de notre essence. Car même si tout ceci a été perdu, la femme, l’homme et l’enfant possède tout ce qu’il leur faut pour naître ensemble…Retrouvons nos trésors cachés…

Merci à eux de m’avoir permis de faire ce merveilleux voyage entre deux monde….

 

Nadja Lerch

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